Avant tout, présente-toi en quelques mots
LECLERCQ Nicolas, 30ans (Déjà), habitant Folembray depuis ma plus jeune enfance.
Je me décrirai comme quelqu’un de passionné, passionné par tout ce que j’entreprends, j’adore apprendre, découvrir, très curieux de nature.
Fan de mécanique, je suis Responsable Maintenance et Travaux Neufs dans une Industrie Chimique qui travail sur des solvants pour l’industrie Automobile principalement.
Cela va maintenant faire 10ans que je fais de la photographie, j’ai commencé en 2008 ou j’étais plus attiré par le photomontage plutôt que la photographie à proprement parlé.
C’est en 2009 que j’ai commencé à m’intéresser à la photographie (matos et technique, très autodidacte comme gars, j’apprends sur le tas, tutos, pratique…)
En 2011, j’ai commencé à investir gros dans la photographie après l’arrêt de la moto sur piste en revendant mon petit ER6 (2 sessions piste sur l’année, c’était trop peu).
Quelles ont été les étapes importantes dans ton apprentissage de la photographie ?
En 2009, comprendre comment utiliser son Reflex Numérique en manuel, comprendre parfaitement la relation entre Iso/Ouverture/Vitesse/Focale…
Ensuite comprendre comment bien régler son Autofocus selon les situations pour avoir le moins de déchets possible.
Adapter les vitesses pour avoir un maximum de dynamique sur les photos tout en évitant d’avoir trop de déchets.
Quand as-tu commencé à t’intéresser à la photographie de motos sur pistes ?
J’ai commencé la photo sur piste avec le Team LHR, Ludo le président ma fait confiance dès le début.
Nous nous connaissions depuis tout petit vivant dans le même village.
Passionné de Sports Mécanique, c’était naturel que j’allie mes deux passions (La photo et la moto tout simplement). J’effectue également des photos pour le DRT depuis quelques années déjà.
Si tu avais des conseils à donner pour être un bon photographe de moto, quels seraient-ils ?
La photographie de sport quoi qu’on en pense est un domaine loin d’être évident, capter des émotions, avoir une très bonne dynamique sont des paramètres qui ne s’apprennent pas en quelques minutes.
Il faut s’intéresser à la technique et connaitre parfaitement son matos pour pouvoir se mettre dans les meilleurs conditions selon le circuit, le virage ou l’on se situe, la moto qui va passer, les conditions extérieures, etc…
Tout cela passe évidemment par des heures de shoots.
Quand je regarde mes photos de 2011 et maintenant, j’ai vraiment l’impression d’avoir upgradé significativement mon niveau photographique.
As-tu un souvenir d’un shooting que tu souhaites partager avec nous ?
Ah 🙂
Cette expérience de 2012 sur le circuit de Folembray, celle que je raconte à chaque fois que je donne ma carte de visite, une photo primé par le site 500PX, surement mon plus beau cliché.
J’étais dans le premier virage du double droit dans le bas du circuit, à l’extérieur après le bac à gravier.
Je Shootais les motos venant de face pour les avoir plein angle et plein appui, j’adore ces shoots venant presque de face.
A ce moment j’avais des réglages permettant de garder de la dynamique dans les roues des motos tout en figeant le mouvement d’avancée quand survient un GSXR qui se met à décrocher de l’avant, je l’ai pleine pastille et mitraille jusqu’à ce que la moto retombe avec le pilote dans le bac à gravier à 20/25m de moi en projetant dans les airs les gravillons, magnifique !
Heureusement plus de peur que de mal, le pilote à pu rouler de nouveau au cours de l’après midi.
Qui sont les photographes qui t’inspirent ?
Un domaine très différent qui est le paysage mais beboy photographies me fait vraiment rêver, des photos à couper le souffle, un mec extra que j’ai pu découvrir lorsqu’il revendait son matériel pour faire le tour du monde, rien que ça ! Je vous conseil de le suivre 🙂
J’ai beaucoup d’autres photographes que je suis mais je dois avouer que cette année, je n’ai plus le temps de rien et ne profite pas beaucoup des inspirations autres.
Quel matériel photo utilises-tu ?
Pour le circuit j’ai toujours deux boitiers, un Canon 1D-X et un 5D Mark III.
L’un couplé avec un 500mm F4 IS USM L et l’autre avec l’extender x1.4III et le fameux 70-200mm F2.8 IS USM L II.
Un trépied Manfrotto Carbone et une rotule Magnésium pour supporter le poids de la bête.
Je prends aussi mon Canon 16-35mm F2.8 USM L II pour le circuit même si je l’utilise peu.
J’ai bien entendu d’autres objectifs et du matériel studio mais qui sont dédiés à d’autres activités photographiques.
Passes-tu beaucoup de temps à retoucher tes photos ?
A l’époque oui, maintenant non, car je n’ai vraiment plus de temps, je tri les photos après les journées piste et je les héberges directement, elles sont donc brut sortie de capteur converti directement en JPG.
Je peux toujours effectuer des retouches à la demande monnayant un petit supplément.
Par contre, les photos de présentations sur Facebook ou en page d’accueil Jingoo dès albums sont traités pour accentuer le peps, la dynamique, cela me prend 3/5min par photo tout au plus avec l’hébergement.
As-tu des projets ou des idées à réaliser dans le futur ?
Je suis toujours plein de projets et d’idées mais peu vont au bout, encore une fois par manque de temps et parfois de budget.